Beaucoup de parents trouvent que leurs adolescents dorment trop et pourtant ce n’est pas le cas, et surtout ils dorment mal, la cause ? Les écrans qui ne sont pas toujours utilisés de la bonne façon et surtout pas au bon moment.
Il semblerait que plus d’un adolescent sur deux présenterais un trouble du sommeil selon une enquête du Réseau Morphée auprès de collégiens et lycéens franciliens. L’objectif de cette étude était de démontrer l’impact des écrans sur le sommeil et les résultats sont sans appel. 62 % des adolescents utilisent les écrans avant le coucher sachant qu’une utilisation des écrans plus d’une heure après le dîner entraîne un risque de diminution du sommeil et au-delà de deux heures les risques de troubles de sommeils sont augmentés. Bien plus qu’avant le coucher, c’est l’utilisation des écrans en pleine nuit qui est néfaste pour les adolescents. Plus d’un adolescent sur quatre utilise les écrans en pleine nuit, or 30 minutes d’écran dans la nuit les risques d’insomnie, de sommeil non-reposant ou de non-sommeil sont multipliés par deux.
Un sommeil inégal
Le manque de sommeil des adolescents s’explique aussi par la différence du temps de sommeil en semaine et lors des week-ends toujours en lien avec les écrans. Selon l’enquête du Réseau Morphée, il y a presque deux heures de sommeil de décalage entre la semaine et le week-end chez les adolescents ce qui a un lourd impact dans leur scolarité le sommeil ayant un rôle majeur dans leur équilibre physique et psychique. Près de quatre jeunes sur dix dorment moins de sept heures par nuit la semaine alors que les recommandations sont de huit heures par nuit. Beaucoup de parents désespèrent de voir leurs adolescents se lever à 15 heures les week-ends et entendent l’excuse du besoin de sommeil en retour de la part des enfants. Les grasses matinées ne sont pas la bonne solution pour compenser les nuits passées sur les écrans, le sommeil du matin n’est pas de bonne qualité il ne permet pas de récupérer toute une nuit de sommeil. De même pour les longues siestes dépassant les 30 minutes et qui déséquilibrent encore plus le sommeil.
Comment faire pour dormir ?
Quelles solutions peuvent être-mises en place pour lutter contre le manque de sommeil ? Il est déjà important de définir des temps d’écran et surtout des temps sans écrans notamment avant le coucher. Il est recommandé de stopper les écrans une heure minimum avant de se coucher et d’essayer de garder des heures fixes de coucher que ce soit la semaine et le week-end. Il est aussi conseillé d’éviter les excitants comme la caféine ou la nicotine qui sont souvent consommés pour ne pas s’endormir dans la nuit. Prendre un livre, écouter de la musique ou des podcasts peuvent être une alternative aux écrans pour avoir un sommeil réparateur.
Le sommeil joue un rôle primordial sur la santé physique et psychique notamment chez les adolescents qui ont un fort besoin de sommeil. L’usage des écrans peut avoir de lourds impacts sur le sommeil, il est donc nécessaire de se fixer des temps sans écrans notamment avant de se coucher pour permettre un sommeil réparateur.
Les conseils d’Horizon Multimédia
- L’utilisation d’écran une heure avant le dîner augmente les troubles du sommeil (insomnie, privation de sommeil, sommeil non-reposant) il est donc conseillé d’arrêter les écrans une heure avant d’aller se coucher.
- L’usage des écrans en pleine nuit multiplie par deux les troubles du sommeil, c’est pourquoi il est conseillé de ne pas avoir d’écrans dans la chambre afin de ne pas être tenté de les utiliser dans la nuit.
- Les excitants comme la caféine, la nicotine ne sont pas conseillés avant de se coucher ils favorisent l’excitation et non le calme comme il est conseillé avant de dormir.
- Plutôt que d’être sur les écrans on peut prendre un livre, écouter de la musique ou un podcast, ou encore faire de la méditation.
Sources : Effets des écrans sur le sommeil des adolescents (ors-idf.org)
Trop d’écrans et pas assez de régularité : les jeunes manquent de sommeil – Sciences et Avenir